Les ruines de Kutchémès se trouvent dans une sorte d’oasis du désert aride de Zuagir. Cet oasis ressemble à une vaste prairie parsemées de lygath (arbre au long tronc sans branches basses). Les ruines apparaissent dans la zone la plus accidentée de l’oasis mais sont pour la plupart recouvertes de maisons aux toits de chaume. Dans les enfractuosités de la roche on découvre aussi des maisons de pierres séculaires troglodytes.
Le village à petits dômes qui s’est construit sur les ruines se nomme Urg et est un lieu de repos pour les marchands et d’échange de récits pour les nomades. C’est à Urg que la grande route des caravanes oblique à l’ouest vers Sélarn, le dernier village occidental, situé aux portes du désert. Une autre piste rocailleuse part de Urg en direction du nord et des villes mythique de Larsha et Turan, l’ancienne citée des Empereurs Dharzis. la voie monte doucement le long de vieilles carrières abandonnées et la prairie disparait promptement dans cette direction pour laisser place à un désert de rocaille et de sable parsemé de rochers et de cactus. Plus loin encore, les collines basses et les dunes laissent la place à d’imposantes falaises noires et le voyageur à l’œil perçant pourra alors distinguer vers l’est les immenses flancs désolés des montagnes infranchissables redoutées des rares fermiers de Urg et qui séparent le désert de la mer intérieure de Vilayet. Les légendes des nomades racontent que c’est là que vivent les tribus guerrières et sans pitié d’Azabrog le fielleux qui vouent un culte à l’antique chef des prêtres masqués de Turan : Tugra Kothan. Les émissaires qui traverses Urg parlent craintivement de la piste du nord qui est à leurs dires emprunte de présences maléfiques et de sentinelles innommables, au milieu des rochers épars...
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